L’UODL handball est le premier club de la région à organiser le challenge Handi’Amo tour, un tournoi de Hand’Fauteuil.


Le Hand’Fauteuil en pleine action. Photo DR

Les handisports, ensemble de sports adaptés à certaines disciplines, sont de plus en plus connus. Les Jeux paralympiques, surtout depuis Londres, ont permis de mieux faire connaître ces pratiques, et de les promouvoir.

Pour cela, le président du club, Laurent Duveaux et son équipe mettent les bouchées doubles pour que les 17 et 18 février, au gymnase des Genêtières et à Brindas, ce soit plus qu’une fête, mais un hymne à la reconnaissance de ce sport peu connu, le handball en fauteuil.

Un désir de reconnaissance

« Apporter une vitrine à ce sport peu connu et qui demande une reconnaissance, c’est un des buts de l’organisation de ce tournoi », précise le président. Un défi mais aussi un gros travail afin d’organiser, pour la première fois, ce tournoi dans la région. Il met ainsi en valeur les villes participantes (Tassin et Brindas), les clubs de handball de ces villes et l’AS Caluire, section Hand’Fauteuil. « Et puis, Tassin et Brindas sont deux villes fortement impliquées dans le sport et le handicap. Alors ce tournoi, nous le voulons aussi pour essayer de faire reconnaître au plus haut sommet ce sport, considéré encore comme un loisir », conclut Laurent Duveaux.

Déjà, avec les stages Guillaume Joli, ex-joueur de Tassin et médaillé olympique, le club de l’horloge veut sans conteste mettre en vitrine, pour les jeunes, ce sport en pleine expansion.

De notre correspondant local, Jacques Alaix

Tassin-la-Demi-Lune – Tournoi de Hand’Fauteuil : le président du club (2/5) Point par point


Laurent Duveaux. Photo Jacques ALAIX

« Un sport à part entière »
« Au départ, c’est l’envie de faire mieux connaître ce sport, non pas comme un loisir, mais comme un sport à part entière, jusqu’au niveau national, déclare le président de l’UODL handball, Laurent Duveaux. C’est également un magnifique exemple pour la mixité avec des participants jeunes et adultes, hommes et femmes. Et puis, il s’agit aussi de faire passer un message de sensibiliser les enfants au handicap et de leur faire voir une façon de s’en sortir en cas d’accident handicapant. »

En chiffres
Ce tournoi a nécessité le travail de dix personnes,
dix équipes
sont venues de la France entière, soit plus de 100 joueurs, dont un tiers d’handicapés.
45 matches de vingt minutes, répartis sur les gymnases de Brindas et Tassin.
20 arbitres et officiels.
150 nuitées fournies avec accès aux Personnes à mobilité réduite (PMR).

Règles de jeu
Pour une équipe de cinq joueurs de champs et un gardien, il faut au moins deux PMR par équipe. Trois pas = trois tours de roues du fauteuil.

Pratique
Les 17 et 18 février dans les trois gymnases : Les Genêtières, 31, rue François-Mermet, et les Croisettes, 1, avenue des Cosmos, à Tassin, et Alain Mimoun, chemin des Andrés, à Brindas. De 9 à 19 heures, le samedi et de 9 à 15 heures le dimanche. Entrée gratuite. Pour tout renseignement : 06.46.17.12.77.

Source 29/01/2018

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